Publié dans Editorial

Mauvais augure !

Publié le dimanche, 15 janvier 2023

Cafouillage sur terrain. Une prémice d’anarchie et provocations apparait à l’horizon. Une conjoncture étriquée du moins risquée qui n’annonce guère une ambiance de sérénité et de la paix civile en ce début d’année, une année cruciale pour l’avenir de la Nation. Il faut reconnaitre que les marges de manœuvre pour tous les acteurs de la vie de la Nation sont extrêmement limitées. Les moindres faux pas pèseront lourd sur le futur immédiat et à long terme du pays.
Un oiseau de mauvais augure survole et atterrit. Il apporte dans son escarcelle toutes sortes de malédictions dont entre autres la crise.
Ravalomanana Marc, l’arnaque politique en chef et le spécialiste de la pêche en trouble, sillonne le pays et sème la pagaille voire le trouble. Candidat déclaré pour l’élection présidentielle de novembre, Ravalo descend « précocement » dans l’arène. Et oui, il occupe déjà le terrain ! L’ancien maitre du pays, dans son discours de vœux, prévoyait déjà de faire le « Mada- raid » à travers tout le pays.
Profiteur aguerri, l’ancien Chef d’Etat, saisit à plein le contexte difficile que traverse le pays pour tenter de marquer des points. En effet, Ravalomanana profite la contexture dominée par des vagues de mécontentements pour agir. Il n’hésite point d’user son mode opératoire favori à savoir le forcing. A Toliary, Ravalo et la délégation qu’il a dirigée ont  passé outre les consignes de Forces de l’ordre afin de préserver l’ordre public. Pris au dépourvu, les éléments des FDS déployés sur place, ne parvinrent pas maitriser la situation de manière à anticiper toute tentative de débordement. Mais, les sympathisants TIM ont réussi à investir l’enceinte du MAGRO. En fait, afin d’éviter tout affrontement frontal inutile et bien sûr pour endiguer le risque de dégénérer, les Forces de maintien de l’ordre les ont laissés entrer.
La conjoncture que traverse le pays semble offrir une opportunité aux détracteurs. Nous sommes en plein cœur de la période de soudure. Les PPN à l’instar du riz se font rares. Evidemment, la dame maudite « inflation » ne rate point l’occasion de sévir. Le prix du kapoaka ne cesse de grimper. Par conséquent, le kilo franchit le cap des 3 000 ariary du moins pour le riz local (« vary mena ») et autres. Les autres PPN suivent dangereusement le rythme ! Ce qui crée évidemment une atmosphère de mécontentement sinon de panique auprès des masses populaires. La précarité de leurs moyens de subsistance ne leur permet pas de suivre l’envolée de ces prix. L’éternel problème de l’insécurité crée de l’angoisse de façon permanente. Nous ne cesserions de tirer la sonnette d’alarme sur ce fléau qui tue, à petit feu, tout le monde, toute catégorie sociale confondue. A un certain moment, on semble croire au fait que les FDS ont montré leur limite. A en croire les réalités vécues, elles donnent l’impression d’être dépassées par les évènements.
Les maladresses répétées au niveau de la classe dirigeante ne rassurent personne ! A-t-on oublié quelque part là-haut qu’on se rapproche rapidement de l’échéance électorale et que le peuple va incessamment trancher. Sans minimiser le marasme économique qui compliquera le cas des dirigeants en place.
C’est dans ce cadre morose et dangereux que vont se dérouler les élections. Une ambiance de mauvais augure qui va favoriser les ennemis.
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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